On est jeudi matin, je suis à la brocante de Coulommiers quand le planning m’appelle, c’est Sébastien au bout du fil, il m’annonce qu’on a un avion de la flotte en panne, pour assurer une rotation sur Le Touquet, il doit déplacer mon départ de 15h30 initialement à 17h, on a vu pire, et puis le propre du pilote n’est-il pas de s’adapter à toute situation ?
Le lendemain, j’arrive assez tôt à la salle de préparation pour préparer le vol, la météo a déjà été tirée, et on n’a pas de soucis à se faire pour notre route.
Notre avion, de retour du Touquet donc, arrive vers 16h30, le temps de débarquer les passagers et d’installer les nôtres, de faire un petit tour de l’avion, d’écouler les checklists prévol, on met finalement en route à 17h15, et c’est parti pour un roulage vers la 16R, le trafic est plutôt calme mais ça risque de s’accélérer dans moins d’une heure, embouteillages des sorties de travail oblige !
Et c’est parti pour le décollage, puissance disponible, badin actif, rotation, et ça grimpe, ça grimpe bien même, les passagers sont peu nombreux. La procédure de départ nous fait prendre une route sud-est juste après le décollage, parfait, c’est par là-bas qu’on va !
Et voilà, on est rapidement en croisière, la dérive est légère et on a un cap 169° avec le vent d’aujourd’hui et en parlant de croiser, on en a croisé un de près, un avion, ça c’est la magie du RVSM.
La procédure d’arrivée nous fait passer par une verticale terrain, on se croirait à l’aéroclub, le vent est calme et plein travers, on prendra la préférentiel, la 05.
Le temps d’escale est très court, on repart aussitôt avec un départ cette fois un peu moins marrant, un cap 080° juste après le décollage, pour éviter les agglomérations, mais nous on va au nord !
On entend un avion que l’on retrouvera à destination, il vient certainement d’un peu plus loin mais on va au même endroit, on l’aura gardé en vue jusqu’à la fin.
Les 16 sont toujours en service, on se retrouve donc dans une sorte de vent arrière, un peu comme à Charles-de-Gaulle en approche OMAKO – MOSUD pour les 08, ou bien BALOD – DOMUS pour les 26, on fait un bel atterrissage avec pas mal d’oiseaux autour, puis on débarque tout le monde.
La rotation aura finalement duré 51 minutes, assez cours me direz-vous, mais en même temps c’était ma première nav solo, au départ de Meaux et à destination de Nangis, alors on va ya aller tranquillement…
Romain, qui devrait passer rapidement sur long-courrier…
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